Le procès

Article Est républicain

L’élevage de visons de Montarlot-lès-Rioz pourra-t-il passer de 2 000 à 7 700 animaux en cage comme l’y autorise l’arrêté signé par le préfet de Haute-Saône ? C’est ce mardi 13 octobre que le tribunal administratif de Besançon sera amené à apporter sa réponse suite au recours déposé il y a deux ans par l’association  Combactive.

« L’objectif est de démontrer que ces élevages sont dangereux » et « ne répondent pas au minimum nécessaire du bien-être animal » écrit-elle dans un communiqué. A lire aussi

L’association invite la population à assister à l’audience

Par vidéo, celle-ci invite d’ailleurs la population à assister à l’audience. Une présence où « aucune invective ne sera tolérée », « l’objectif étant de montrer l’intérêt et l’empathie de la population pour les animaux ». L’associative milite pour que l’élevage devienne un centre pédagogique, notamment pour les enfants.PUBLICITÉ

Une audience décidée avant les annonces du 29 septembre dernier de Barbara Pompili. La ministre de la Transition écologique avait ce jour-là détaillé une série de mesures en faveur du bien-être animal, déclarant notamment que les quatre élevages français de visons d’Amérique devront fermer d’ici cinq ans. C’est dans ce contexte que le tribunal administratif de Besançon devra statuer ce mardi 13 octobre.